Accueil > Actualités > Neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre réunis pour renforcer la surveillance du Code International de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel.

Ouagadougou, Burkina Faso. Sous le Haut Patronage du Ministre de la Santé du Burkina Faso, IBFAN GIFA et IBFAN Afrique ont coordonné avec succès un cours de formation sur le suivi du Code International de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel du 24 au 26 septembre 2018, à l’hôtel Palace, Ouaga 2000, qui a vu la participation de 40 représentants de 9 pays de la région: le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Grâce au soutien des bureaux régionaux de l’OMS et de l’UNICEF, le cours a pu bénéficier de la présence de facilitateurs de toutes les organisations concernées, y compris le Centre de Documentation sur le Code International (IBFAN-ICDC), le premier centre historiquement engagé dans la surveillance du Code depuis son adoption. Les délégations, composées de représentants des gouvernements, des groupes IBFAN ainsi que des bureaux nationaux OMS et UNICEF des pays concernés, ont pu renforcer leurs connaissances sur le Code International de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel et sur les mécanismes de surveillance nécessaires pour une mise en œuvre efficace.

Le cours a porté sur plusieurs sujets: en débutant par l’importance de l’allaitement sous plusieurs aspects et par la situation spécifique de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) en Afrique de l’Ouest et du Centre, les participants ont parcouru l’histoire du Code et des événements qui ont mené à son adoption par l’Assemblée Mondiale de la Santé (AMS) en 1981. Ils ont également approfondi le lien entre allaitement, Code International et droits humains et étudié les instruments fournis par le système des organes de traités des Nations Unies. Ensuite, en regardant plus spécifiquement à la législation sur le Code dans chaque pays, la formation a permis aux délégations d’identifier les obstacles à une mise en œuvre et une surveillance continue et efficace; elle a aussi permis d’établir des feuilles de route avec des objectifs clairs pour les mois à venir.

Ce cours a été réalisé dans le cadre du projet « Promotion des Pratiques Optimales d’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant en Afrique de l’Ouest », financé par la Ville de Genève et par le Canton de Genève.

Couverture médiatique par la presse locale disponible à ce lien.